Guardia vieja

 

C’est sûr, le choix du bandonéon suppose une immense folie. Si grande qu’elle n’appartient plus à la faune des démences ni au royaume des absurdités. Elle habite une catégorie plus immatérielle, plus élevée, plus belle : le bandonéon est une fatalité du tango. (Horacio Ferrer)

 


Musiciens - Paroliers - Chanteurs - Danseurs


 

L’expression désigne le tango entre le début de la décennie 1890 et la fin des années 1910. Il se stabilise en tant que forme «  différenciée et différenciable de toute autre manifestation contemporaine » (Jorge Novati et Inés Cuello) et prend conscience de sa spécificité en tant que musique et danse à part entière et son nom désigne alors clairement ce que nous entendons encore aujourd’hui par ce vocable. Ainsi alors qu’à partir « de 1890, des qualificatifs sont ajoutés au tango pour le différencier des tangos espagnols en tant que pratique locale, spécifiquement portègne, comme criollo, porteño, argentino, milonguero ou encore con corte, après 1900, une fois que le tango est généralisé et stabilisé comme genre, le simple terme “tango” suffit. » (Pénélope Patrix)

Tango dans un patio, 1908Entre 1895 et 1914 la population argentine double, passant de quatre à huit millions. En plein boom des exportations agricoles et alors que l’Argentine est devenue le « grenier du monde », sa croissance est supérieure à celle des Etats-Unis. La démographie des deux villes du tango, Montevideo et Buenos Aires explose également, d’autant plus que des chemins de fer ont été construits. en 1908 Buenos Aires atteint eux millions et Montevideo trois. Elles se dotent de larges avenues semblables aux boulevards du baron Haussmann et la capitale argentine d’un métro. L’écrivain nicaraguayen Rubén Dario décrit avec enthousiasme cette dernière comme une métropole « pleine de force, de vices et de vertus, cultivée et polyglotte, moitié laborieuse, moitié quai et sybarite ».

Dans les dernières décennies du xixe siècle Buenos Aires et Montevideo comptent chacune un millier de musiciens et le tango, encore très lié à la ruralité, connaît un essor exponentiel dans les faubourgs. Des bals populaires plus ou moins clandestins s’organisent un peu partout, dans de petits cafés plus ou moins légaux flanqués d’une piste de danse ou dans les peringundines, sortes de guinguettes de mauvaise réputation ou souvent au coin des rues. Le petit peuple des exclus et des miséreux en tous genres se retrouve dans cette nouvelle culture tango qui unifie leur diversité.

Toutefois, même si le tango est encore regardé de haut par une partie de l’élite sociale et des journaux nationaux, une autre partie de la petite et moyenne bourgeoisies et des plus hautes classes, commence à prendre plaisir à la danse. La mythologie parle à ce propos de cajetillas, c’est-à-dire de fils de bonne famille qui viennent jeter leur gourme dans les bas quartiers et rapportent la danse dans les salons cossus, mais le phénomène est bien plus général. En réalité le tango percole dans toute la société autour du Río de la Plata et sera bientôt admis dans les plus hautes sphères.

Il semble que les premières partitions atteignent des tirages de 20 à 30 000 exemplaires. Ces chiffres s’entendent sans compter les éditions pirates vendues trois fois moins cher. En 1910 une de ces partitions, celle du tango Independencia d’Alfredo Bevilacqua, est offerte à Isabelle de Bourbon, Infante d’Espagne en visite officielle, après que le compositeur eut interprété le morceau devant elle et le Président argentin (le choix du titre est quelque peu marqué d’ironie). Certains déjà regrettent que le tango aille vers l’embourgeoisement.

Le tango s’enregistre beaucoup aussi. En effet son développement est contemporain de celui de la technologie du son : le phonographe a été inventé par Thomas Edison en 1877 et le microphone la même année par Emile Berliner. Auparavant (et encore après car les premiers enregistrements étaient de très mauvaise qualité), c’était les orgues de barbarie qui diffusaient la musique de tango. Santo Discépolo, le père d’Enrique Santos Discépolo, José Luis Roncallo (pianiste et contrebassiste, auteur de La Cachiporra, 1875-1954) et Ángel Villoldo mirent au point et commercialisèrent des cylindres pour ces instruments. On dit même que le dernier écrivit El Choclo à destination de ce mode de reproduction. C’est aussi le moment où le disque remplace les rouleaux qui devaient être gravés un par un alors que le disque l’est à partir d’une matrice. En fait le tango ne fut enregistré de manière professionnelle qu’à partir de 1902 ; entre cette date et 1914 près de  900 disques furent produits (à une époque où les gramophones étaient des objets de luxe).

Malgré cela dans les villes le tango est encore en concurrence avec les musiques et les danses de la campagne dont il s’inspire toujours fortement. Et les musiciens peuvent rarement devenir professionnels à plein temps, il leur faut un autre métier : Arolas était peintre d’enseignes, Contursi cordonnier, Villoldo linotypiste, Firpo peintre en lettres et décorateur, Juan Maglio mécanicien, Juan de Dios Filiberto maçon, Agustín Bardi et Francisco Lomuto cheminots.

Entre 1900 et 1910 les fanfares s’emparent du tango sous le nom de banda : Banda De La Policía de Buenos Aires, Banda Española, Banda Italo-Argentina, Banda Municipal de la ciudad de Buenos Aires, jusqu’à lla Garde républicaine française qui joue El Sargento Cabral.

Couple parisien en 1912Couple parisien en 1912Sur le plan instrumental, le bandonéon, débarqué avec les marins allemands dès les années 1860, devient très tard et très lentement, entre 1898 et 1908, l’instrument central ; il ralentit le tempo (de 74-92 à 54-78), rend la musique mélancolique et modifie peu à peu la danse dans le sens d’une retenue dans les pas. Parmi les tout premiers bandonéonistes de tango on peut nommer Antonio Francisco Chiappe (1867-1943) et les Afro-argentins Domingo Santa Cruz (1884-1931) et Sebastián Ramos Mejía (« El Pardo Sebastián », « El Primer Bandoneonista » selon Cadícamo) qui enregistre le premier morceau dans une orchestration incluant cet instrument.

Les premiers orquestas típicas (orchestres de tango construits autour du violon et du bandonéon, avec adjonction du piano et de la contrebasse) apparaissent sur les estrades au tout début du xxe siècle. Ils introduisent, en même temps que la figure du chef d’orchestre, une tonalité musicale plus sombre et plus mélancolique, plus souvent sous la forme d’un quatuor que du sexteto qui s’imposera dans les années 20. La danse se codifie petit à petit en générant des figures de plus en plus sophistiquées.

Car le tango commence à s’exporter. Bien sûr dans toute l’Amérique du Sud, et même au Brésil. Puis dans les ports européens, où des marins argentins propagent les premières partitions. En 1905, lors d’une escale à Marseille, les matelots de la frégate argentine Sarmiento laissent notamment derrière eux La Morocha d’Enrique Saborido et El Choclo d’Ángel Villoldo. Barcelone également est touchée. On édite des partitions de tango à Berlin, Camden (New Jersey, USA), Sao Paulo (Brésil). Mais à cette date, la compagnie Gramophone a déjà fait enregistrer des tangos à Londres par le Royal Military Band. La capitale anglaise invente fin 1913 les « soupers-tango ».

En 1907 des producteurs de disques et quelques musiciens de la génération dite de 1910 (Villoldo, Gobbi, la première où les musiciens se disent de tango) viennent à Paris pour graver des enregistrements dans les studios parisiens équipés de la technologie dernier cri. De jeunes bourgeois argentins en voyage à Paris font également connaître cette nouvelle danse dans les milieux parisiens cosmopolites avides de cultures lointaines et de sensualité latine. Un soir de 1911, à Paris, alors que les invités de Mme de Reszke s’amusaient à improviser des pas sur des musiques exotiques, l’écrivain portègne Ricardo Güiraldes demanda à un compositeur argentin de ses amis de jouer un tango au piano et, enlaçant une dame (certains disent que c’était la poétesse Anna de Noailles), il lui enseigna sur le vif les rudiments de la danse. C’est ainsi que le tango pénétra dans les salons de l’aristocratie française. À partir de là, quoique jugé indécent par l’Église catholique, le tango fait fureur dans les milieux parisiens à la mode. C’est aussi le moment où apparaissent en France les bals musette.

Par la suite et encore aujourd’hui le voyage à Paris deviendra un rite pour les musiciens argentins. Plusieurs y ont habité, y habitent. Au-delà de la France, une véritable tangomania s’empare de toute l’Europe. Les États-Unis y cèdent eux aussi très vite.

Quand le tango reviendra de Paris sur les rives du Río de la Plata dans la même décennie, il sera pour de bon sacralisé. Une anecdote pour illustrer ce feed-back : en 1917 on organise à Buenos Aires une grande fête en l’honneur du pianiste virtuose Arthur Rubinstein et l’on invite Eduardo Arolas, accompagné d’un violon, pour jouer des tangos ; le maestro, qui en Europe avait rencontré auparavant une jolie chanteuse et guitariste argentine, s’installe au piano et les rejoint dans la musique.

La guardia vieja se clôt, du moins symboliquement, avec le premier tango canción, Mi Noche triste, enregistré en 1917 par Carlos Gardel qui va imposer la figure du chanteur de tango très expressif. Alors qu’avant lui, comme le souligne Jorge Luis Borges, la « façon de chanter consistait en un contraste […] entre les paroles, souvent sanglantes, et l’indifférence du chanteur, […avec son] intonation aiguë et nasale, traînante, pleine d’impatients ennuis, jamais criarde, à mi-chemin entre la conversation et le chant. »

 

N.B. : Pour les DJ la « Guardia vieja », c’est tout ce qui précède l’âge d’or. Mais la musique que l’on entend dans les milongas sous cette étiquette ne remonte que très rarement à l’époque que nous venons d’évoquer. On n’entend guère dans les bals de morceaux antérieurs à 1925, et encore !

 

 

Compositeurs, chefs d’orchestre et musiciens

  • Prudencio Aragón El Johnny », pianiste, 1887-1963) naquit à Buenos Aires, débuta très jeune et mourut à Montevideo.
  • Eduardo Arolas (Lorenzo Arola, « El Tigre del bandoneón », 1892-1924) enrichit le jeu de l’instrument et son expressivité, sa main gauche se libère des accords et peut ainsi jouer un contrepoint. D’après Julio de Caro, qui débute dans son orchestre, il invente la « réprimande » et le phrasé. Fils d’immigrants français, d’une grande élégance vestimentaire, il mène une vie tragique, mourant à trente-deux ans à Paris dans des circonstances auréolées de légende noire. Il a composé Derecho viejo, Una Noche de garufa, El Marne, Comme il faut, La Cachila.
  • Agustín Bardi (violoniste, pianiste, 1884-1941) est un compositeur important, encore joué aujourd’hui (Nunca tuvo novio), auquel plusieurs tangos rendent hommage, dont Don Agustín Bardi d’Horacio Salgán.
  • Alfredo Bevilacqua (pianiste, 1874-1942) est, de par son traité Escuela de Tango, l’artisan de la décomposition des deux temps (2/4) en quatre pulsations rythmiques. En plus de tangos patriotiques (Independencia, Emancipación), il est l’auteur de Gran Muñeca.
  • Eduardo Bianco (violoniste, 1892-1959) forme un temps avec Juan Bautista Deambrogio (« Bachicha », bandonéoniste, 1890-1963) un orchestre réputé à Paris dans les années 20. Il emmène ensuite le tango dans les pays les plus divers : Russie soviétique, Suisse, Grèce, Allemagne, Italie, le Moyen Orient, la Turquie.
  • Francisco Canaro (« Pirincho », violoniste, 1888-1964) est l’un des compositeurs/enregistreurs les plus prolifiques de tout le tango. C’est un formidable innovateur. Il introduit la contrebasse dans le sexteto típico. Il est le premier à recourir à un arrangeur, à un estribillista (Roberto Díaz), à enregistrer une milonga, et aussi le premier à construire un grand orchestre (orquesta típica). Ceci révèle une  tendance à l’emphase qui nuit peu à peu à sa musique. Ses frères Juan (bandonéoniste, 1892-1977) et Rafael (guitariste, contrebassiste, 1890-1972) ont joué avec lui avant de fonder leurs propres orchestres.
  • En 1899 Manuel Oscar Campoamor (pianiste, 1877-1941) compose El Sargento Cabral, tango patriotique enregistré en 1907 à Paris par la Garde républicaine.
  • Samuel Castriota (1885-1932, pianiste et guitariste) compose Lita qui, avec les mots de Pascual Contursi et la voix de Gardel, deviendra Mi Noche triste.
  • Scène de tango dans une rue de Paris en 1912Scène de tango dans une rue de Paris en 1912Arturo Vicente de Bassi (« El Chino », clarinettiste et chef d’orchestre, 1890-1950) écrit El Caburé et Papirusa.
  • Genaro Espósito ou Sposito (« El Tano », « El Tano Genaro », bandonéoniste, 1886-1944) joue avec tous les grands de l’époque avant de s’installer en France.
  • Roberto Firpo (pianiste, 1884-1969) introduit, dit-on, le piano dans les orquestas típicas. Surtout il lui offre une fonction plus importante que celle que remplissait la guitare auparavant (essentiellement rythmique).
  • L’Uruguayen Alfredo [Eusebio] Gobbi (« El Viejo Gobbi », chanteur, compositeur, 1877-1938) et son épouse Flora Rodriguez (c. 1880-1952) font le voyage de France ; le fils de Gobbi, prénommé lui aussi Alfredo [Julio] (violoniste, 1912-1965), naît à Paris.
  • Vicente Greco (« Garrote », bandonéoniste, 1888-1924) est l’un de ceux qui introduisent l’instrument dans le tango. Il grave vers 1910 Don Juan d’Ernesto Ponzio (« El Pibe Ernesto », violoniste, 1885-1934). C’est l’un des premiers tangos joués par un orquesta típica, dont Greco impose la forme, ne jouant que le répertoire portègne. Il compose Rodriguèz Peña et Ojos Negros.
  • Gaetano Grossi (violoncelliste, [Italie] 1860-?) est un musicien classique qui dirige lors des carnavals des tangos qu’il a composés (¡Che… que Corte!).
  • Feliciano Latasa (pianiste, 1874-1906) écrit Gran Hotel Victoria l’année de sa mort.
  • Vicente Loduca (bandonéoniste, 1888-1932) naît en Italie et fait partie de ceux qui introduisent le tango à Paris.
  • Juan Maglio (« Pacho », bandonéoniste, 1881-1934) est un de ceux qui imposent le bandonéon dans le tango ; il est le premier à utiliser toutes les touches et il développe l’indépendance entre les deux mains. Il enregistre en 1912 le premier solo de bandonéon sur La Sonámbula de Pascual Cardarópoli (pianiste, [Italie] 1881-?). Il compose Armenonville et Sabado Inglès.
  • Manuel Pizarro (« El Embajador del tango », bandonéoniste, 1895-1982) travaille avec Canaro et Arolas, mais fait l’essentiel de sa carrière en France dans l’entre-deux-guerres où il régna sur la nuit argentine de Paris.
  • L’Uruguayen Enrique Saborido (pianiste, 1876-1941) œuvre comme enseignant autant que comme compositeur (La Morocha, Felicia) et participe à faire connaître le tango en Europe. Il est également danseur, avec sa compatriote Lola Candales (chanteuse et danseuse).
  • Leopoldo Thomson (« El Negro », contrebassiste, 1899-1925) joue chez Canaro et de Caro. Il introduit les effets de percussion, transformant dit-on son instrument en tambour.
  • Ángel Villoldo (« Fray Pimiento », guitariste, violoniste, pianiste, harmoniciste, 1861-1919) Poète et parolier, conducteur de chevaux, payador, écrivain, dramaturge, journaliste, typographe, compositeur, acteur, clown, chanteur, danseur, il est le premier à mélanger des airs de habaneras, des mazurkas, des tanguillos espagnols (une forme de flamenco) et des milongas rurales. Il compose El Choclo et, venu en France en 1907 pour l’enregistrer, il y reste sept ans.
  • Enrique Federico Zambonini (c. 1880-1917) compose La Clavada.


Siège de la SADAIC avant 1940Siège de la SADAIC avant 1940Paroliers/poètes

  • Juan Andrés Caruso (1890-1931), après avoir été un mauvais garçon, écrit les paroles de certains des tangos les plus célèbres, comme Densengaño ou La Última Copa. Il est également dramaturge (Nobleza de Arrabal).
  • Exploitant une veine plus sentimentale, Pascual Contursi (1888-1932) pose les paroles de Mi Noche tristesur la mélodie de Lita, composée par Samuel Castriota (pianiste et guitariste, 1885-1932). Il est celui par qui la poésie vient au tango.

 

Chanteur.euse.s

  • L’Uruguayenne Pepita Avellaneda (Josefina Calatti, actrice, danseuse, c.1880-1951) est une des premières femmes à enregistrer un tango. Elle travaille particulièrement son image. Une photo la montre « un béret à la main, une jupe plissée, des chaussettes blanches et le geste innocent » ; sur une autre, elle est « habillée en garçon avec un foulard autour du cou, une cigarette aux lèvres et une guitare sur les genoux ».
  • En 1902 Eloisa Ceballos (soprano, ?-?), une actrice, enregistre la Bicicleta de Villoldo, premier tango chanté sur disque.
  • Lola Contreras (soprano, ?-?) chante des tangos avec Villoldo et un accent madrilène.
  • Lola Membrives (Ermenegilda Spinelli, 1885-1969), actrice, chante Cara Sucia et La Morocha.
  • Linda Thelma (1884-1939) enregistre en 1908, accompagnée au piano et costumée en gaucho, El Pechador de Villoldo et se produit au Moulin Rouge à Paris. Elle tourne dans les années 20 avec Canaro.
  • Juan Urquiri (?-?) chante avec El Tano Genaro.
  • La Franco-argentine Andrée Vivianne (?-?) interpréte entre autres El Porteñito.

 

Danseur.euse.s

  • Casimiro Aín (« El Vasco », « El Lecherito », 1882-1940) appartient au groupe de ceux qui font voyager le tango jusqu’à Paris. Lors d'une colocation à New York il apprend la danse à la star du cinéma muet Rudolf Valentino.
  • Elías Alippi (« El Flaco », 1883-1942) était également acteur et metteur en scène de théâtre et de cinéma.
  • El Cachafaz (Ovidio José « Benito » Bianquet, 1885-1942) & Carmencita Calderón (1905-2005) forment le couple emblématique de la guardia vieja. La légende dit qu’il mourut d’un infarctus pendant un tango et qu’elle dansa son dernier lors de la fête d’anniversaire de ses cent ans.
  • Lea Conti (également chanteuse, 1883-1957) et Pablo Podestá (1875-1923) dansent des tangos intégrés dans des zarzuelas et des sainetes.
  • Ingénieur électricien, boxeur, escrimeur, champion d’aviron, l’un des premiers aérostatiers et aviateurs latino-américains, mort dans un crash, Jorge Newbery (1875-1914) est également un fin danseur et plusieurs tangos lui sont dédiés.

 

Orquesta Eduardo ArolasOrquesta Eduardo Arolas

 

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